PLONGÉE DANS L’EXTENSION MARVEL’S SPIDER‑MAN (MTG) 🕷️

Publié le 18 octobre 2025 à 12:53

Introduction

L’extension « Marvel’s Spider‑Man » (souvent abrégée SPM) est une collaboration entre MTG et l’univers Marvel, centrée autour de Spider‑Man et de ses alliés / adversaires. Quelques points repères :

  • Date de sortie (papier) : le 26 septembre 2025.

  • L’édition est conçue pour être légale en Standard (pour les cartes du set principal) ; en revanche, certaines cartes ou produits dérivés peuvent être destinés à des formats Eternal. 

  • Cette extension fait partie de la série « Universes Beyond » de MTG — c’est‑à‑dire qu’elle incorpore un univers issu d’une licence externe (ici Marvel) dans le jeu. Cela apporte une forte saveur thématique « comics », mais aussi quelques particularités en terme de distributions/variantes.

  • Le set présente des traitements visuels spéciaux : cartes « borderless », cartes « scènes », cartes « Web‑Slinger », etc..

En somme, cette extension mélange le côté « fun/licence » de Marvel avec une vraie intégration dans le moteur de MTG, à la fois en draft, construction et collection.

1. Mécaniques principales à connaître

L’un des atouts de cette édition est qu’elle introduit ou remet en avant plusieurs mécaniques intéressantes, souvent bien thématiques à Spider‑Man (agilité, lancer de toiles, chaos des vilains…). Voici un panorama.

 

1.1 « Web‑Slinging » (Lanceur de toile)

  • La mécanique Web‑Slinging est une nouvelle capacité de coût alternatif dans ce set.

Concrètement : vous pouvez lancer un sort pour son coût Web‑Slinging au lieu de son coût de mana normal, à condition que vous renvoyiez dans votre main une créature engagée que vous contrôlez. Cela représente bien l’image de Spider‑Man qui se balance, se remet en position, etc. Le jeu « rapetisser » son propre corps (renvoyer la créature) pour lancer quelque chose de différent.

En pratique : une créature que vous aviez engagée (attaquée, bloquée, ou utilisée) peut redevenir en main, ce qui peut déclencher des effets « à l’arrivée » quand elle revient ensuite, ou simplement vous redonner la possibilité de la rejouer. Cela ouvre des synergies avec les créatures à « entrer sur le champ de bataille », ou celles qui ont des effets quand elles reviennent, voire un effet d’« on‑bounce ».

 

À noter : l’utilisation du Web‑Slinging ne change pas quand vous pouvez lancer le sort (si c’était une créature, par exemple, toujours à votre phase principale) — l’alternative de coût ne modifie pas la phase en elle‑même. 

 

1.2 « Mayhem » (Désordre)

  • La mécanique Mayhem est aussi une nouveauté (ou du moins, une grande mise en avant) dans ce set.

Elle rappelle la mécanique « Madness » (“folie”) de sets antérieurs, mais avec une variation. Avec Mayhem : si vous vous êtes défaussé d’une carte ce tour, vous pouvez la lancer depuis votre cimetière pour son coût Mayhem.

Cette mécanique fonctionne bien dans des archétypes « défausse / graveyard », et permet d’ajouter de la flexibilité : une carte peut être une défensive, ou être « jetée » puis rejouée, etc.

En combinant cela avec des thèmes de vilains (villains), dégâts, etc., cela crée une dynamique agressive ou tactique.

 

1.3 « Connive » (Reconvoquer, mieux que de piocher)

  • Connive est une mécanique déjà vue (notamment dans le set Streets of New Capenna) et qui revient ici. 

Fonctionnement : « Cette créature connive » → vous piocher une carte, vous discard une carte, et si ce que vous avez défaussé est une carte non‑terrain, alors la créature qui connive reçoit un marqueur +1/+1.

Cela crée une boucle intrigante : vous améliorez votre main (pioche + défausse), et potentiellement votre créature grandit. Très bon pour les decks midrange ou value.

 

À noter : si vous défaussez une carte terrain, vous n’obtenez pas le marqueur, mais la pioche + défausse s’est tout de même produite.

 

1.4 « Modified » (Modifié)

  • Cette mécanique, déjà présente auparavant (par ex. dans Kamigawa: Neon Dynasty) revient ici.

Une créature est « modifiée » si elle est équipée, enchantée, ou si elle a des marqueurs sur elle.

Certaines cartes dans le set bénéficient si vous contrôlez des créatures modifiées (par exemple « tant que cette créature est modifiée, elle obtient … »). Cela encourage les stratégies d’équipement, d’enchantement, voire de marqueurs.

Thématiquement, cela s’accorde avec les gadgets / costumes / technologies que Spider‑Man ou ses adversaires utilisent.

 

1.5 Autres mécaniques et points particuliers

  • Le set inclut des cartes modales recto‑verso (MDFC) avec transformation : par exemple des cartes comme Peter Parker // Amazing Spider‑Man où la face recto est l’identité « Peter Parker » et la face verso constitue Spider‑Man. Ce type de carte peut être lancée face recto ou verso depuis la main, et certaines peuvent se transformer via capacité activée. 

  • Le set introduit ou remet en avant des types de créatures ou de cartes liées à l’univers Marvel : « Symbiote », « Villain », etc. 

  • Le set comporte également des traitements esthétiques spéciaux : cartes « Scene » (qui ensemble forment une image ou un panorama), cartes « Web‑Slinger » (cadre spécial), terrains full‑art thématiques, etc..

2. Cartes phares & ce qu’il faut surveiller

Voici quelques exemples de cartes ou thèmes intéressants à garder à l’œil dans cette extension :

  • Peter Parker // Amazing Spider‑Man : un MDFC qui fait parfaitement le lien entre motif secret‑identité / héros. (Entrée de Peter Parker crée un jeton Araignée, puis capacité pour transformer…) 

  • Les cartes « Villains » / adversaires de Spider‑Man (ex : Venom, Green Goblin) présentent souvent des effets agressifs, ou exploitant la défausse, ou les synergies « mayhem » ou « connive ».

  • Terrain full‑art « Spiderweb » : les cinq terrains de base (Plaines, Île, Marais, Montagne, Forêt) ont une version « toile d’araignée » dans ce set, ce qui est intéressant pour les collectionneurs et pour le « flavour ». 

  • Les cartes « Scene » ou « Art spécial » : par exemple un pack « Scene Box » propose des cartes borderless qui, une fois alignées, forment une scène complète de l’univers Spider‑Man. 

3. Pourquoi cette extension est‑elle intéressante / quels sont les « plus » ?

  • Thématique forte : pour les fans de Spider‑Man ou Marvel, l’immersion est très marquée. On retrouve l’univers, les personnages emblématiques, les visuels « comics ».

  • Mécaniques bien pensées : les mécaniques ne sont pas juste « décoratives », elles font sens et apportent de nouvelles options de jeu (Web‑Slinging, Mayhem, etc.).

  • Pour le draft & la construction : ce set est conçu pour être jouable en draft (Pick Two) et en Standard, ce qui le rend attractif pour différents types de joueurs. 

  • Variantes esthétiques : collectionneurs et joueurs apprécient les cadres alternatifs, les cartes full‑art, borderless, etc. Cela ajoute de la valeur hors jeu compétitif.

  • Innovation dans l’univers MTG : intégrer une licence aussi forte que Spider‑Man dans MTG permet de croiser des communautés (joueurs de comics + joueurs de cartes).

4. Quelques conseils pour jouer ou construire autour

  • Si vous envisagez de drafter ce set : gardez à l’esprit les archétypes forts :

    • Web‑Slinging (balancement/agilité)

    • Mayhem + défausse/graveyard

    • Connive (value + créature qui grandit)

    • Modified (équipements, marqueurs)
      Il peut être avantageux de viser des cartes qui facilitent le renvoi de créatures engagées (pour Web‑Slinging) ou des cartes qui veulent être défaussées (pour Mayhem).

  • En construction de deck : Si vous créez un deck Standard autour de ce set, pensez à comment tirer avantage des mécaniques nouvelles mais aussi à la synergie avec cartes existantes. Par exemple, une créature entrée‑battle + Web‑Slinging pour la rejouer, ou de la défausse + mayhem pour doubles valeurs.

  • En collection : Les terrains full‑art toile d’araignée, les cartes borderless scène, ou les cartes rares en traitement Collector sont des pièces intéressantes. Si vous aimez Spider‑Man, cela vaut la peine de regarder les variantes premium.

  • En format casual / fun : Cette édition est parfaite pour des parties entre amis, avec ses personnages emblématiques. Vous pouvez construire un deck « héros vs vilains Spider‑Man » pour l’ambiance.

  • En termes de budget / valeur : Comme pour toute nouvelle extension, certains rares ou mythiques très recherchés peuvent monter. Mais pour simplement jouer ou se lancer, il y aura aussi des cartes solides à coût modéré.

5. Points de vigilance

Même si l’extension est Standard‑légale (pour les cartes du set principal), certaines cartes issues de produits dérivés ou variantes ne le sont pas, ou sont destinées aux formats Eternal. Vérifiez toujours la légalité dans votre format local.  Le format « digital » peut différer : il a été annoncé que la version physique de Marvel’s Spider‑Man ne sera pas entièrement portée telle quelle sur Magic : The Gathering Arena ou Magic : The Gathering Online à cause de licences. Si vous jouez digital, cela peut entraîner des différences d’art ou noms.

 

Comme pour toute édition crossover/licence, veillez à bien équilibrer le côté thème/licence avec le fait que c’est avant tout un jeu compétitif. Toutes les mécaniques ou cartes ne seront pas nécessairement « tour‑déck » ou ultra optimisées. Certaines mécaniques peuvent demander un peu de pratique pour être bien rentabilisées (par ex Web‑Slinging exige de renvoyer une créature engagée, donc vous devez avoir la bonne configuration).

Conclusion :

 

Avec Marvel’s Spider‑Man, MTG réussit un joli mariage entre univers licences et mécanique de jeu solide. Si vous êtes fan de Spider‑Man, c’est un must pour le thème et l’ambiance. Si vous êtes joueur compétitif ou draft, les mécaniques comme Web‑Slinging, Mayhem, Connive et Modified offrent des options stratégiques intéressantes. Et si vous êtes collectionneur, les variantes visuelles rendent l’extension attractive.

En bref : accrochez vos toiles, et préparez‑vous à vous balancer dans le multivers MTG arachnéen ! 🕸️

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